oilà bientôt un an que Thierry Frontère a laissé filer sa paisible retraitepour reprendre l'entreprise de fabrication des cigares Navarre qui était alors en liquidation.
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Douze mois, donc, que l' ancien patron de presse, qui comptait au départrevenir au pays , pour y produire « un grand vin rouge » - idée qu'il n'a toutefois pas abandonnée - a repris le chemin du travail , entraînant dans sonsillage sept autres personnes. Depuis lundi, les touristes venus de la région, de France ou même du monde, curieux de découvrir ce cigare « 100 % français », sont les premiers à fouler la toute neuve Maison du cigare.
Côté bourgeois
Conscient d'être un « Petit Poucet », dans le monde du havane , Thierry Frontère mise sur l' accueil de ses clients dans l'espoir que ceux-ci deviennent les ambassadeurs du Navarre. « Aujourd'hui , nous avons 300 points de vente en France , détaille le patron. Mais nos visiteurs peuvent eux-mêmes aller voirleurs distributeurs pour leur dire qu'ils veulent des cigares Navarre. »
Dans la salle d'accueil, le visiteur découvre l' abécédaire du cigare et l'histoire du tabac dans la région. Puis il passe par le patio, véritable « jardin du cigare » selon Thierry Frontère. Si les panneaux explicatifs décortiquent le long et contraignant processus de fabrication du tabac, l' amateur de cigare pourra, lui, s'en griller un à l' air libre sans avoir droit - pour une fois - au regard noir de ses voisins.